Grossesse et bébé en siège : cas clinique

Grossesse et bébé en siège : situation initiale de la patiente

Madame P, femme enceinte de mois, adressée par une sage-femme, pour traiter son bébé en siège. Souvent à partir de ce mois-là il est difficile que le bébé se retourne, il n’y a pas assez de place.

L’ostéopathe doit évaluer s’il y a suffisamment de place pour que le bébé ait la possibilité de se retourner. Si c’est souvent le cas, il y a toujours des exceptions de bébés qui ont décidé de ne pas se retourner. Ce sont les aléas de la vie, on ne peut pas toujours contrer la nature et l’ostéo doit bien en informer la patiente qui met souvent tous ces espoirs en la consultation. 

Accouchement siège ostéopathe
1 mois avant l’accouchement, le bébé de Madame C. se trouvait en position siège.

Diagnostic de l’Ostéopathe

La patiente n’a pas pris trop de poids, et le bébé ne semble pas trop gros ce qui est encourageant pour la suite. 

A L’interrogatoire on apprend que la patiente continue de travailler car elle est coiffeuse indépendante : elle est toujours debout. Le poids du bébél’apesanteur et la position debout de la mère toute la journée expliquent que le bébé ne peut pas trop bouger dans le ventre qui doit être trop bas. 

Résultats après soins au cabinet d’ostéopathie

Comment l’aider et lui donner la possibilité de bouger correctement ?

L’idée est d’ouvrir le diaphragme et la cage thoracique pour augmenter la place qu’il y a en haut, de sorte que le bébé puisse remonter tout seul dans l’abdomen. Il n’est pas question de bouger le bébé dans le ventre, il est question de lui donner toute la place possible pour qu’il puisse se retourner. Cette action soulagera le périnée. 

Dans un 2ème temps, il faut donner du mouvement aux vertèbres qui sont tendues par le poids du bébé et par le blocage du diaphragme. 

Enfin il faut que la mère se repose, et qu’elle prenne un peu de temps pour elle.

Ainsi, au bout de 15 jours après la séance d’ostéopathie, le bébé s’est retourné. 

Pubalgie du sportif : cas clinique

Pubalgie du sportif : situation initiale du patient 

Monsieur C, 35 ans, vient au cabinet pour une pubalgie traitée depuis 1 an par kinésithérapie. Celle-ci a réduit de 80% sa douleur mais elle reste un frein pour la course à pied et la pratique du football. 

Après un interrogatoire poussé, ce patient dit faire du vélo depuis tout petit et ce très régulièrement. 

Le vélo met un appui très important sur le périnée – hamac de muscles soutenant la vessie, le rectum +/- l’utérus selon si c’est une femme ou un homme, permet la répartition des forces dans le bassin et la contraction des sphincters. 

Diagnostic de l’Ostéopathe

A cause des impacts de la selle sur le périnée, celui-ci devient plus tonique et met en tension le bassin en haut et en arrière. En parallèle les adducteurs qui sont sollicités lors de la course à pied tirent le bassin vers le bas. Le patient se retrouve avec un conflit des forces sur le pubis entraînant des douleurs : c’est la pubalgie

osteopathie pubalgie
La pubalgie de Monsieur C. est liée à la pratique du vélo.

Résultats après soins au cabinet d’ostéopathie 

Toute la difficulté pour l’ostéopathe est de rééquilibrer les forces qui s’exercent dans le bassin en travaillant le périnée, la symphyse, les viscères, les muscles du bassin et les os iliaques mis en tension par tous les muscules. 

Après 5 séances, Monsieur C. a repris une activité sportive de course à pied de 10 puis 15 km.